🔥 Gaza : le génocide que l’on tente encore de nier
Tandis que les morts s'accumulent, que la famine ravage, et que les hôpitaux s'effondrent, les porte-voix de
la propagande israélienne s'acharnent à nier l’évidence. Ils qualifient les massacres de « légitime défense »,
les destructions d’« opérations ciblées », et les enfants tués de « dommages collatéraux ». Mais les faits
sont têtus, le droit est clair, et les témoins sont nombreux : ce qui se déroule à Gaza est bien un génocide
en cours.
📌 1. Bilan humain : morts et blessés par dizaines de milliers
Plus de 60000 Palestiniens tués, selon le ministère de la Santé de Gaza (juillet 2025).
Près de 145 300 blessés recensés à ce jour.
Des milliers de disparus restent ensevelis sous les décombres.
Des estimations indépendantes (OCHA, The Lancet, MSF) suggèrent un bilan réel allant jusqu’à
100 000 morts, en incluant les décès dus à la famine, la soif et l’effondrement du système de
santé.
👉 Cela représente 3 à 5 % de la population totale de Gaza, un taux de mortalité effroyable dans un territoire
civil.
📌 2. Tous les critères juridiques du génocide sont réunis
La Convention pour la prévention du génocide (ONU, 1948) définit le génocide comme une entreprise de
destruction, totale ou partielle, d’un groupe national ou ethnique, via :
meurtres massifs,
atteintes graves à l’intégrité physique,
destruction délibérée des conditions d’existence,
entrave aux naissances ou à la survie,
transfert forcé de population.
✅ Ces cinq critères sont documentés à Gaza depuis octobre 2023.
📌 3. L’intention génocidaire est explicite
Les propos de dirigeants israéliens révèlent une volonté assumée d’extermination :
Yoav Gallant, ministre de la Défense :
« Nous combattons des animaux humains. »Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité nationale :
« Mon droit à la sécurité est plus important que la liberté de mouvement des Arabes. »Déclarations publiques appelant à « raser Gaza », « éliminer chaque enfant du Hamas »,
« frapper jusqu’à la disparition complète ».
📣 Ces discours, loin d’être isolés, traduisent une intention collective, idéologique et opérationnelle de
destruction.
📌 4. Un territoire réduit à la survie animale
Plus de 80 % des logements détruits.
Hôpitaux et écoles visés, y compris sous protection de l’ONU.
Systèmes d’eau, d’électricité, d’assainissement sabotés.
Famine provoquée : l’ONU dénonce une stratégie d’asphyxie délibérée.
Blocus humanitaire total, y compris contre les convois alimentaires.
🎯 Gaza n’est plus un champ de bataille : c’est un laboratoire de destruction d’un peuple.
📌 5. Même les ONG israéliennes dénoncent le génocide
En juillet 2025, deux ONG israéliennes majeures ont pris publiquement la parole :
B’Tselem, centre israélien des droits humains.
Médecins pour les droits de l’homme – Israël (PHR-I).
➡️ Lors d’une conférence de presse à Tel-Aviv, elles ont dénoncé :
« Une guerre de destruction totale visant, en pratique, à effacer Gaza. C’est un génocide. »
👉 Ces voix israéliennes ne sont ni antisémites, ni partisanes : elles sont éthiques, informées et courageuses.
📌 6. La justice internationale alerte
En janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) jugeait les accusations de génocide
« plausibles ».
Elle a ordonné à Israël de prendre des mesures immédiates pour éviter un génocide
– mesures non respectées.
Francesca Albanese, rapporteur spéciale de l’ONU, a confirmé :
« Un génocide est en cours, par destruction physique et extermination de masse. »
❌ Ce que dit la propagande : l’inversion accusatoire
Israël affirme :
« Nous visons le Hamas. »
« Les civils sont des boucliers humains. »
« Nous avons le droit de nous défendre. »
Mais :
Les enfants ne sont pas des combattants.
La famine n’est pas un dommage collatéral.
La négation d’un crime ne l’annule pas.
📢 Conclusion : le génocide ne se cache plus
Quand les chiffres dépassent 60 000 morts, quand les blessés se comptent par centaines de milliers, quand des
ONG israéliennes utilisent le mot "génocide", quand la justice internationale tire la sonnette d’alarme,
continuer à nier est une complicité active.
Nommer le crime, c’est commencer à y résister. Le silence est une défaite morale.