Israël, l’unité militaire de la honte
Il y a des révélations qui en disent plus long que des centaines de communiqués. Selon un rapport de la revue israélienne +972, relayé par l’écrivaine australienne Caitlin Johnstone, l’armée israélienne dispose d’une unité spéciale appelée la « cellule de légitimation ». Sa mission ? Justifier l’injustifiable : les bombardements aveugles, l’assassinat de civils, la mise à mort de journalistes. Bref, transformer des crimes de guerre en éléments de langage.
L’existence même de cette unité est un aveu. Un aveu de culpabilité, car la vérité n’a pas besoin d’un département militaire de communication pour exister. Si Israël était du côté du droit, il n’aurait pas besoin de trafiquer des récits pour travestir ses actes.
Une hypocrisie sans masque
Israël répète que les journalistes palestiniens sont « tous des membres du Hamas » pour justifier leur assassinat. Mais, dans le même temps, il refuse l’entrée à Gaza de journalistes occidentaux. Quelle logique ? Aucune, sinon celle d’un pouvoir qui veut contrôler jusqu’à la dernière image, jusqu’au dernier mot. Ce n’est pas une « guerre de communication », c’est une entreprise systématique de dissimulation.
Une question morale, pas un débat d’opinions
Caitlin Johnstone l’affirme avec force : ce qui se passe à Gaza est une « évidence génocidaire ». Ce n’est pas une querelle idéologique, ce n’est pas un débat d’experts : c’est une ligne rouge morale. Face à une population affamée, bombardée, privée de tout, le silence n’est pas de la neutralité, c’est de la complicité.
Le consensus des droits humains
Human Rights Watch, Amnesty International, B’Tselem, ainsi que la majorité des spécialistes des génocides : tous décrivent une réalité indiscutable. Les mots sont posés. Le débat est clos. Il ne reste que la mauvaise foi de la propagande israélienne, impuissante face à l’accumulation de preuves et au consensus des organisations indépendantes.
La voix des peuples contre les mensonges d’État
Ce sont d’abord les Palestiniens qui, au prix de leur vie, ont documenté les massacres. Puis les images et les récits ont circulé sur les réseaux sociaux, réveillant la conscience de millions de citoyens dans le monde. Les gouvernements occidentaux ont suivi, contraints par la pression de leurs peuples. Car en vérité, ces dirigeants ne guident pas : ils sont guidés. Ils avancent non pas par courage mais par crainte, non pas par conviction mais par calcul.
Ne pas relâcher la pression
C’est pourquoi la tribune de Caitlin Johnstone doit être entendue comme un appel. L’Occident ne se dressera pas par grandeur morale, mais parce qu’il n’aura plus d’autre choix. Maintenir la pression, c’est imposer la vérité face à la machine du mensonge.
Face à l’évidence du crime, il n’y a pas de « neutralité ». Il n’y a que deux camps : celui des victimes et celui des bourreaux. Choisir de détourner le regard, c’est déjà avoir choisi.